Parcours à fort dinevelé ..... le tour de france d'un journaliste
La réalisation d'un rêve pour certains cela n'a pas de prix pour d'autres cela n'a pas d'age.... Mon rêve finalement, j'ai commencé à en faire une réalité passée la trentaine...
Trente années durant lesquelles, j'ai appris grace à ma passion pour la télévision et pour le sport oui je sais toujours le sport à regarder, écouter et à aimer la belle image...
Mon maître à penser en la matière, je dois l'avouer fut un champion dans l'art du commentaire sportif, le maillot jaune incontesté du verbe sportif, du direct et de la bonne info. Qui m'a donné l'envie et l'amour du journalsime sportif ??? Monsieur Roger Couderc.
Ecouter roger couderc commenter du catch un vendredi soir sur antenne 2, comme cela se faisait il y à une vingtaine d'années, a marqué ma jeunesse, et éveiller ma passion pour ce métier... Dès ce moment l'envie de faire partager cette passion avec autant d'engouement ne pouvait que me ravir. Depuis cette période ce rêve ne m'a pas quitté.
Pour le réaliser, il aura fallu surmonter des obstacles, mais ne dit on pas à coeur vaillant rien d'impossible ( certains ne jurent que par le rêve américain, le pays où l'on donne sa chance aux "ambitieux", pourquoi aller si loin alors que le rêve hexagonal existe si on veut bien croire en soi).
Je n'ai pas fait d'école de journalisme, j'ai suivi le cursus de l'école de la Rue. Pour mettre un pied dans le métier, j'ai harcelé un rédacteur en chef pendant près de trois mois, harcelé est le terme adéquat; ayant appris que france bleu Picardie cherchait des pigistes sports, j'ai appelé , appelé , appelé le chef afin d'obtenir un rendez vous, il a cédé à mon obstination, lors de l'entretien, une seule question: Pourquoi???
A cette question, une seule réponse possible, par amour , amour du sport tout simplement, et face à cet argument la seule objection possible fut vite balayée : Oui je ne connaissais pas ce métier techniquement, mais oui je connaissais mieux que quiconque la vie d'un sportif car je l'ai vécu moi même ( ça c'est une autre histoire à retracer dans un autre article). Le rédacteur en chef m'a donc donné dix jours pour montrer ma motivation, ça à été mon premier tour de roue dans cette course à l'info. Mais apprendre à rouler bien droit dans cette ligne de conduite, dans cette exigence qu'est l'actualité n'est pas choses aisée.
Avant de rouler bien droit, j'ai subi maints coups de pompes bien plac afin de me remettre en selle. La loi de l'école de la rue c'est l'apprentissage grandeur nature. A France Bleu, le reportage une fois réalisé est aussitot diffusé, gare à l'erreur de conduite, si elle n'est pas fatale elle est sujette à debriefing, à critiques pour une correction immédiate, nerfs fragiles s'abstenir : poser sa voix, apprendre à écrire un lancement, un PAD (prêt a diffuser) ou monter une itw sont autant de techniques à assimiler vitesse grand V. pour gravir les échelons.
L'évolution se fait sur le même tempo, très vite du direct, rapidement du commentaire de match, à la radio l'évaluation des compétences est continuelle. En contrepartie, les sensations et les émotions sont au rendez vous.
Plus vite toujours plus vite, et, comme on dit, l'appétit vient en mangeant et ma faim de découverte des médias n'a cessé de croitre au fure et à mesure de mes premiers tours de roues. C'est pourquoi au bout d'un an et demi, j'ai décidé de reprendre la tactqiue du harcèlement d'un autre leader médiatique pour changer de support.
Une tactique efficace, puisqu'elle m'a permis de passer de France Bleu à France 3. Un nouvel apprentissage, ou plutot un nouveau coup de pédale, pour me rapprocher un peu plus de mon rêve : approcher l'art du micro de Monsieur Couderc.
Après avoir parcouru neuf circuits régionaux, j'ai posé mes valises en lorraine pour préparer la prochaine étape.....
l'histoire est en cours....