spirito sano in corpore sano
Serge Gainsbourg lorsqu'il parlait de la chanson faisait référence à un art mineur. Si je ne suis pas en mesure de rentrer dans un tel débat s'agissant d'art avec un grand A. Je pense que la société française terre de très grands penseurs considèrent le sport comme un art mineur. On connaît la chanson du : " ...sportifs deux cerveaux un muscle...".
Pourquoi une approche si négative du sport en France?Pourquoi cette société si prompte à se fédérer autour de ses équipes lorsqu'elles évoluent au firmanent ne vibre qu'à de trop rares instants pour ses champions???
Depuis que je suis le sport, que je le pratique moi-,même, je constate que, sauf disciplines majeures au fort budget, devenues des sports spectacles qui s'autofinancent ( foot - basket- tennis ), la montée en puissance des grands champions français est trop souvent le fait du hasard et non la résultente d'une politique de détection, d'entraînement, une montée en puissance gérée, favorisée. La France cultive l'esprit sain et met souvent sur la touche le corps sain.
L'histoire donnerait elle raison à cette condamnation sans appel ?? Non, trois fois non, en y regardant de plus près on voit bien la marque ou plutôt les marques du sport dans l'histoire de la civilisation française.
Les chevaliers organisaient des joutes afin de conserver intactes leur forces de frappe. Même et surtout en période de paix, ces tournois devaient leur permette de répondre au service d'ost de leur seigneur.
Les matchs entre villages pour une supprematie territoriale permettaient aux hommes de montrer leur force évidemment mais servaient aussi à créer une cohésion au sein d'ilots de peuplement par trop isolés.
Le jeu de paume a servi de lieu d'échange d'idées ( cf le serment du jeu de paumes ) autant que de lieu d'entretien de la forme physique. Les exemples sont nombreux de cette imbrication entre le fait sportif et le fait sociétal français, nul ne peut le nier.
Alors pourquoi au fur et à mesure de l'évolution de la société française, le sport est il encore et toujous mis sur le banc?
Peut-être une vision trop intellectuelle de ce que nous considérons comme la réussite noie dans l'oeuf bien des vocations, sûrement aussi que la prise de risque qu'est l'investissement sur un sportif sans gage de réussite calme bien des ardeurs et fragilise le monde sportif français. Enfin, il va sans dire que le fait de faire porter la bonne santé du sport sur le seul tissu associatif et son corollaire le bénévolat ne peut à terme dans une société de plus en plus financièrment correcte que développer une société sportive à deux vitesses.
Pourtant, le sport a été mis au coeur du processus de lutte contre l'obésité infantile. Utile mais pas indispensable, nécessaire mais jamais incontournable, le sport est pour le moment condamné à jouer pianissimo dans la société française??? le Vingt et unième siècle sera t-il sportif ou ne sera pas????
Le débat vaut le coup d'être posé!!!!!
Pourquoi une approche si négative du sport en France?Pourquoi cette société si prompte à se fédérer autour de ses équipes lorsqu'elles évoluent au firmanent ne vibre qu'à de trop rares instants pour ses champions???
Depuis que je suis le sport, que je le pratique moi-,même, je constate que, sauf disciplines majeures au fort budget, devenues des sports spectacles qui s'autofinancent ( foot - basket- tennis ), la montée en puissance des grands champions français est trop souvent le fait du hasard et non la résultente d'une politique de détection, d'entraînement, une montée en puissance gérée, favorisée. La France cultive l'esprit sain et met souvent sur la touche le corps sain.
L'histoire donnerait elle raison à cette condamnation sans appel ?? Non, trois fois non, en y regardant de plus près on voit bien la marque ou plutôt les marques du sport dans l'histoire de la civilisation française.
Les chevaliers organisaient des joutes afin de conserver intactes leur forces de frappe. Même et surtout en période de paix, ces tournois devaient leur permette de répondre au service d'ost de leur seigneur.
Les matchs entre villages pour une supprematie territoriale permettaient aux hommes de montrer leur force évidemment mais servaient aussi à créer une cohésion au sein d'ilots de peuplement par trop isolés.
Le jeu de paume a servi de lieu d'échange d'idées ( cf le serment du jeu de paumes ) autant que de lieu d'entretien de la forme physique. Les exemples sont nombreux de cette imbrication entre le fait sportif et le fait sociétal français, nul ne peut le nier.
Alors pourquoi au fur et à mesure de l'évolution de la société française, le sport est il encore et toujous mis sur le banc?
Peut-être une vision trop intellectuelle de ce que nous considérons comme la réussite noie dans l'oeuf bien des vocations, sûrement aussi que la prise de risque qu'est l'investissement sur un sportif sans gage de réussite calme bien des ardeurs et fragilise le monde sportif français. Enfin, il va sans dire que le fait de faire porter la bonne santé du sport sur le seul tissu associatif et son corollaire le bénévolat ne peut à terme dans une société de plus en plus financièrment correcte que développer une société sportive à deux vitesses.
Pourtant, le sport a été mis au coeur du processus de lutte contre l'obésité infantile. Utile mais pas indispensable, nécessaire mais jamais incontournable, le sport est pour le moment condamné à jouer pianissimo dans la société française??? le Vingt et unième siècle sera t-il sportif ou ne sera pas????
Le débat vaut le coup d'être posé!!!!!